Chaque individu ayant cotisé pendant la vie active a droit à la retraite globale issue des caisses de retraite. Celle-ci se constitue à la fois de la retraite de base et de la retraite complémentaire, et qui sont adossés au régime par répartition. En addition à cette retraite dont les cotisations sont obligatoires : la retraite supplémentaire, fonctionnant sur le principe de la capitalisation, et qui est facultative, mais recommandée.
La retraite globale : qu’est-ce que c’est ?
La retraite de base est calculée à partir du nombre de trimestres et elle ne doit pas dépasser 50% du plafond la sécurité sociale ; c’est ce que l’on appelle la retraite à taux plein. Dans le cas où elle excède ce seuil, c’est la retraite complémentaire qui est alors constituée. Ce plafond mensuel de la sécurité sociale est de 3 428 euros en 2022.
Voici comment se calcule le montant de la retraite de base et qui se fait en deux étapes : dans un premier temps, la détermination du salaire annuel moyen, puis l’application du taux de 50%. La moyenne des salaires annuels par rapport aux 25 meilleures années de la vie professionnelle est l’élément de base pour le calcul du salaire annuel moyen. Cela en tenant également compte de la grille des coefficients de revalorisation. Puis le nombre de trimestres est comptabilisé – entre 166 et 172 – par rapport à l’année de naissance.
La retraite complémentaire s’ajoute à celle dite de base, que nous venons de détailler, pour constituer la retraite globale. La retraite complémentaire, quant à elle, est plutôt évaluée sur la base d’un système de points. Les cotisations effectuées par le salarié sont converties en points à partir d’un prix d’achat préalablement fixé. Une fois le nombre total de points obtenus avant le départ à la retraite, c’est la valeur du point qui est ensuite déterminé afin de procéder à la conversion en numéraire.
Quid de la retraite supplémentaire ?
La retraite supplémentaire est constituée par l’individu lui-même, à partir de ses cotisations volontaires qu’il injecte dans un produit d’épargne dont la souscription est facultative. Il s’agit d’un régime par capitalisation, puisque chaque versement est capitalisé au moyen d’un taux propre à chaque contrat, et qui donne alors lieu à la fructification de l’épargne au fil des ans, jusqu’à la liquidation de la retraite. Le montant capitalisé est alors converti en rentes viagères. Il peut aussi être retiré en capital, comme c’est le cas avec le Plan d’épargne retraite PER.
En ce qui concerne la conversion du capital en rentes viagères, les éléments de calcul sont les suivants : le dernier taux qui se rapporte à l’âge du crédirentier selon plusieurs paramètres, le montant du capital accumulé, de même que le sexe et la table de mortalité, aussi appelée table de survie.
Simuler sa retraite
Il est toujours intéressant de simuler sa retraite à tout âge, à partir des outils en ligne dédiés à cet effet, et en considération de plusieurs âges de départ possibles. Par exemple, à 62 ans, à 65 ans et 2 mois ou encore à 67 ans. Attention, car c’est à partir de cet indicateur que les éventuelles décotes et majorations sont appliquées. Les éléments utilisés par les simulateurs sont l’âge de départ à la retraite, le nombre de trimestres acquis, de même que le nombre de points.
La simulation permet de prendre les meilleures décisions par rapport à l’âge de départ effectif à la retraite par exemple. Il est d’ailleurs possible de simuler plusieurs cas de figure ; les simulateurs sont automatiquement réinitialisés et ne conservent aucune donnée introduite.